top of page

Information

ven. 23 oct.

|

Le Carreau du Temple

Galeristes / Qui a peur de Jean-Charles?

Nous sommes heureux de participer à la 5ème édition du salon Galeristes, nous y présenterons un ensemble d’œuvres évoquant les relations profondes, complexes, lumineuses, entre le couturier Jean-Charles de Castelbajac et les artistes.

Les inscriptions sont closes
Voir autres événements
Galeristes / Qui a peur de Jean-Charles?
Galeristes / Qui a peur de Jean-Charles?

Heure et lieu

23 oct. 2020, 10:00 – 25 oct. 2020, 20:00

Le Carreau du Temple, 2 Rue Perrée, 75003 Paris, France

À propos de l'événement

Qui a peur de Jean-Charles?

Galeristes / 23-25 octobre 2020

Jean-Charles de Castelbajac x ART

Ben - Rémi Blanchard - François Boisrond - Erik Dietman – Erró - Alain Jacquet - Robert Malaval - Anne et Patrick Poirier - Roland Topor

Adolescents au début des années 1980, la personnalité de Jean-Charles de Castelbajac, et sa relation permanente à l’art, nous ont considérablement marqués.

Figure incontournable et insaisissable de la mode, Castelbajac invente et se réinvente perpétuellement. Depuis 1968, ses vêtements ont accompagné les transformations de la société, avec une sensibilité et une radicalité jamais émoussées.

Castelbajac a toujours été l’ami intime des artistes, Robert Malaval et Roland Topor en tête. Dès la fin des années 1970, il en invitait d’autres à peindre sur ses robes-chasubles, comme Ben ou Miquel Barceló. Tout, autour de ses créations, était signé par des artistes que nous admirions: les campagnes photographiques par Mapplethorpe; Annette Messager ou Keith Haring dessinaient les cartons d’invitation de ses défilés, dont les décors étaient imaginés par les Poirier, et la musique spécialement enregistrée par les Sex Pistols, entre nombreuses d’autres collaborations.

Collabs: le mot est devenu usuel dans l’univers de la mode (et du luxe), mais c’est sans doute Castelbajac qui l’a inventé. Celui qui a toujours considéré le vêtement comme un manifeste et non comme un ornement, ne pouvait que séduire les artistes. En effet, cette séduction s’est jouée à double-sens. Ainsi, Erik Dietman s’est-il spontanément emparé d’un de ses manteaux, recouvert de motifs de feuilles mortes comme au pochoir, appartenant à sa femme, pour réaliser en 1993 sa sculpture ex-voto Qui a peur de Jean-Charles?, qui donne son titre à cet hommage. Des années plus tard, les frères Campana lui emprunteront les accumulations de peluches du boléro Snoopy, porté par Vanessa Paradis lors du défilé 1988, pour les importer dans le champ du design en 2002, avec leur Banquete Chair.

Jean-Charles de Castelbajac a toujours été, aussi, un très sagace collectionneur d’art contemporain, et, à compter des années 2010 il s’est assumé comme artiste à part entière, avec son exposition The Triumph of the Sign à la galerie Paradise Row de Londres; depuis, il s’est également métamorphosé en street artist discret et bienveillant (paru en 2012, le livre Des Anges dans la Ville réunit certains des anges qu’il a tracés à la craie dans la rue durant la décennie écoulée).

Le salon Galeristes, qui met à l’honneur les collectionneurs et les amateurs les plus engagés, nous a semblé le cadre naturel pour rendre un hommage modeste à cette histoire d’amour longue, profonde, complexe, entre Jean-Charles de Castelbajac, l’art et les artistes, qui mériterait d’être développée dans un cadre muséal. Autour de quelques œuvres emblématiques de cette histoire, nous aurons plaisir à évoquer cet âge où, pour reprendre les mots du couturier, avec l’art, nous recherchions le trouble

Stéphane Corréard & Hervé Loevenbruck

Communiqué de presse disponible ICI.

Visuels HD pour la presse sur demande par email à and@loeveandco.com.

Partager cet événement

bottom of page