Love&Collect: #230 Bruno Munari

Semaine 46: Don't Forget Marcel Duchamp

Nouvelle semaine, nouveau thème: à partir de demain, nous emboîterons le pas au grand artiste anglais Richard Hamilton, en implorant avec lui «Don’t Forget Marcel Duchamp».

On connaît le mot de Sacha Guitry, répondant à la question «Quoi de nouveau?»: «Molière!». Il en va de même avec Marcel Duchamp. Son œuvre et sa vie ont été si séminales, si protéiformes, qu’un nouvel aspect en surgit sans cesse çà et là, le rappelant à notre bon souvenir, d’un furtif jeu d’optique ou d’une inventive position aux échecs.

De son ami Man Ray à son commentateur le plus brillant Arnaud Labelle-Rojoux (nous vous recommandons la lecture de son DUCHAMP paru il y a quelques semaines dans la collection Icones chez François Bourin), cette semaine s’annonce piquante et inspirante.

Œuvre 230: Munari (1907-1998)

Fiche complète de l’œuvre et «prix Loeve&Co-llect» disponible ICI

Girondella (Kinetic Object), 1965 (détail).

Édition Danese, Milan. Acetate, polystyrène et granules de corundum. Marqué sous la base. 21𝗑18,3𝗑5,1cm.

Prix conseillé : 20 000 euros

Prix Loeve&Co-llect : 12 000 euros

Cinquième et dernière œuvre de notre quarante-sixième semaine Love&Collect: «Don’t Forget Marcel Duchamp».

Bruno Munari était un génie touche-à-tout dont l’importance est enfin reconnue à sa juste mesure: immense. Inventeur facétieux et fécond, de nombreux points communs le lient à Marcel Duchamp, son aîné de vingt ans. Il lui a d’ailleurs rendu plusieurs fois hommage, comme ici avec une version toute personnelle des Rotoreliefs.

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