Information
Love&Collect: Le temps de l'amour
lun. 08 févr.
|https://www.instagram.com/loveandcollect/
Love&Collect: Quarante-quatrième semaine. Chaque jour à 10 heures, du lundi au vendredi, une œuvre à collectionner à prix privilégié, disponible uniquement pendant 24 heures. Collectionner n'a jamais été aussi enrichissant...
Heure et lieu
08 févr. 2021, 09:59
https://www.instagram.com/loveandcollect/
À propos de l'événement
Semaine 44: Le temps de l'amour
De l’art de l’amour à l’amour de l’art, il n’y a qu’un pas. C’est pourquoi nous ne pouvions pas laisser passer cette semaine de la Saint-Valentin sans vous proposer une session particulière de Love&Collect, qui porte l’amour au cœur même de son nom! Depuis quarante-quatre semaines en effet (!) nous partageons avec vous chaque jour, du lundi au vendredi, une œuvre que nous aimons, en essayant d’expliquer pourquoi, et à quel point elle nous semble importante. Deux cent vingt œuvres se sont ainsi succédées, signées par plusieurs de dizaines d’artistes dont, en cœurs d’artichaut de l’art que nous sommes, l’univers nous touche intimement, dans le voisinage desquels nous avons grandi, et avec nous cette passion pour l’art que nous aimons tant partager avec vous jour après jour...
Aussi, pour cette semaine placée sous le signe de l’amour et du désir avons-nous choisi de vous embarquer pour un voyage dans le temps, dans le temps de l’amour plus précisément... Quel est ce temps? C’est celui justement où cet amour est né, pour nous, ce temps de l’adolescence où nous avons grandi brutalement en nous construisant un nouveau monde, à l’image de celui imaginé par ces grands artistes qui, pour nous, jouaient le rôle de superhéros. Nés à la fin des années 1960, c’est dans l’incroyable vitalité et diversité de l’art en France dans cette décennie que nous avons d’abord évolué. Nous avons été marqués pour toujours par cette époque marquée d’un côté par les changements radicaux dans la géographie mondiale de l’art (consécutifs au Lion d’Or attribué pour la première fois à un artiste américain, Robert Rauschenberg, à la Biennale de Venise en 1964) et l’extraordinaire vitalité d’une scène française portée par des critiques de haut vol (Gérald Gassiot-Talabot, Otto Hahn, Alain Jouffroy, Michel Ragon, Pierre Restany, Anne Tronche...) et des marchands très engagés, et bien souvent intrépides (Iris Clert, Daniel Cordier, René Drouin, Mathias Fels, Jeannine de Goldschmidt, Jean Larcade...).
Portés littéralement par l’enthousiasme de tous ces noms, et de bien d’autres encore, c’est dans la fréquentation des grands artistes actifs à Paris dans les années 1960 que notre amour de l’art a grandi jusqu’à devenir l’aventure de notre vie. Leurs œuvres, nous les avons d’abord fréquentées dans les livres, puis en avons accroché des reproductions dans nos chambres, envahies par les cartes postales et les affiches, puis enfin nous avons pu en acquérir quelques menus spécimens, des reliques presque, à l’Hôtel Drouot que nous fréquentions assidûment... Et, enfin, nous avons pu rencontrer pour de vrai certains de ces acteurs, dont quelques-uns de ces artistes qui étaient pour nous des héros inaccessibles, dont nous partageons avec vous cette semaine quelques œuvres, et que nous avons pu par la suite exposer nous-mêmes, ou sur l’œuvre desquels nous avons pu avoir le plaisir d’écrire, à l’instar de Claude Gilli ou de Erró.
Ces artistes, nous les aimons infiniment, ils sont une part de nous, inscrite dès l’adolescence... Un peu à la manière dont Antoine Doinel dans Les Quatre-cents coups érige, chez ses parents, un autel à Honoré de Balzac, qu’il vénère, nous avions fait de nos chambres d’enfants des mausolées à leur gloire. Ils font tellement partie de nous-mêmes que nous ne pouvons plus distinguer ce que nous leur devons. Nous nous exposons à la même mésaventure que Doinel, qui plagie involontairement la fin de La Recherche de l’absolu de Balzac lors d’une composition de français, ce qui lui vaut un zéro pointé, à son grand désarroi car, en fait, il s’était souvenu spontanément d’un passage, lu récemment.
Il en va exactement de même pour l’amour entre les êtres, car au fil du temps nous finissons par ne plus bien pouvoir distinguer la part de l’autre en nous-mêmes. Dans La recherche de l’absolu, Honoré de Balzac loue le grand et sublime artiste qui peut toucher [un] cœur sans le flétrir. En art comme en amour nous espérons être ces amoureux qui parviennent à toucher sans flétrir et, même, à partager sans diviser...
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